Il y a beaucoup d'ouvrages décrivant les cavités majeures de telle ou telle région, ou bien du monde entier. Cependant, la dimension réelle d'un système karstique ne peut pas être jugée à la seule vue des phénomènes principaux. Elle nécessite également une approche statistique des phénomènes mineurs. Les différents pays européens se sentent concernés par ce travail de Cadastre. Prenons l'exemple italien où, dans les dernières années, les spéléos sont arrivés à aller au-delà des jalousies des explorateurs (une grande partie des données n'a jamais été publiée) et des difficultés techniques (de compatibilité et de communication) entre les différents cadastres régionaux. Ceux-ci ont été réunis dans un Cadastre National synthétique, désormais presque complet
Les données qui sont fournies par les diverses régions au "Catasto" National sont dépourvues de certains renseignements, afin d'en empêcher une utilisation impropre sans coordination avec les propriétaires des informations. De cette façon il a été possible d'avoir une vision globale des zones karstiques dans ce pays, et surtout d'analyser l'absence d'uniformité entre les différentes régions, ce qui pourra être très utile dans le futur. La situation en Europe est fortement diversifiée. Il y a des zones où le Cadastre National informatique est désormais une réalité depuis des années, et des zones où les renseignements sont éparpillés en centaines de publications ou systèmes d'archives plus petits.
Nous vous proposons aujourd'hui d'entreprendre un travail d'élaboration de protocoles qui permettront aux différents systèmes d'archivage de communiquer entre eux. Le but final est de parvenir à la réalisation d'un cadastre synthétique des cavités en Europe. Il nous semble que le premier pas à faire est la constitution au sein de la FSCE d'une commission "Cadastre" avec les objectifs suivants :
Giovanni Badino & Eric Sanson
(badino@to.infn.it)(latronche@free.fr)
28/05/2000
La France est l'un des pays les plus actifs dans le domaine de la spéléologie, elle doit sa place aux faits historiques qui ont émaillé les explorations des plus grands gouffres du monde, aux publications qui l'ont fait connaître, aux techniques qui repoussent sans cesse les limites de l'humainement possible, et bien sûr, au formidable potentiel spéléologique de notre pays.
Mais que savons nous de ce fameux potentiel ?
La connaissance de ce potentiel ne saurait se limiter à l'énoncé des gouffres principaux de notre pays. Il est nécessaire de disposer au niveau national d'un certain nombre d'informations sur l'ensemble des cavités existantes en France.
Les spéléologues se sont spontanément organisés au niveau local pour faire ce travail d'étude en constituant des bases de données et inventaires. Nous vous proposons de constituer une base de données nationale permettant d'accueillir les informations provenant de l'ensemble des départements, c'est le projet CADASTRE.
Le projet CADASTRE n'a pas pour objet de centraliser toutes les informations que les spéléologues locaux détiennent, et qui sont parfois jalousement gardées, mais de créer une base de donnée nationale regroupant un sous-ensemble de ces informations. Les informations considérées comme confidentielles ne seront pas transmises au niveau national, elles continueront à être conservées au niveau local.
Jusqu'à présent, il n'y a eu aucune coordination nationale des informations spéléologiques, cette lacune se traduit par une grande difficulté pour échanger des informations d'un département à l'autre, il est alors très difficile, pour une zone donnée, de recueillir l'ensemble des informations publiées en France. L'objectif du projet CADASTRE est également de faciliter ces échanges d'information en redistribuant l'ensemble des informations reçues à chaque département.
Plusieurs pays voisins se sont regroupés pour définir un projet de CADASTRE Européen, la plupart ont déjà une base de données nationale à jour. Par comparaison, nous sommes en retard, mais nous pouvons bénéficier de leurs expériences.
Pour que le projet CADASTRE devienne une réalité, les spéléologues intéressés devront présenter le projet à leur Comité Départemental de Spéléologie et recueillir un avis favorable des spéléologues. Un responsable par département (ou par massif) sera alors définis pour ce projet.
Le projet CADASTRE peut se répartir en plusieurs objectifs :
Le questionnaire suivant concerne les trois premiers objectifs de ce projet.
Pour faire le statut des bases de données existant en France, nous vous proposons de constituer un fichier regroupant la liste de toutes les plus importantes sources d'informations spéléologiques. (Bases de données, Inventaires, etc.)
Vous trouverez plus loin une fiche vierge, un exemple de fiche remplie, et des explications sur les champs à remplir.
Merci de faire parvenir ce document aux personnes intéressées
NOM :.....................................PRÉNOM : ............................................
ADRESSE : ..............................................................................................................................
...................................................................................................... PAYS : ...............................
TÉL PERSO :...................................................................FAX : ..............................................
TÉL TRAVAIL : ..............................e- mail : ...........................................................................
Intérêt pour le projet Cadastre : très beaucoup beaucoup moyen peu très peu
Disponibilité pour le projet : très beaucoup beaucoup moyen peu très peu
Lieu géographique :
Compétence particulière (Informatique ?) : ................................................................................
J'accepte que mes coordonnées soient communiquées aux autres spéléologues : oui non
Objectifs d'une base de données nationale :
L'accès de cette base doit-il être restreint : oui non
Si oui, à qui : public spéléo club CDS Correspondants Cadastre Fédération
Parmi les informations qui suivent, entourez celles qui, selon vous, sont indispensables dans la base de données nationale, et rayez celles qu'il ne faut surtout pas intégrer :
Coordonnées, historique, descriptif d'accès, spéléométrie, description de la cavité, classe de la cavité, difficultés, taux de fréquentation, traçage, débit d'eau, débit d'air, présence de concrétion, présence de chauve-souris, fiche d'équipement, topographie, bibliographie, liste des résurgences, liste de cavités par caractéristiques (plus grand puits, plus belles rivières, etc.), sites archéologiques, sites paléontologiques, liste des cavités polluées, liste des cavités fermées et contraintes d'accès, adresses des spéléos spécialistes d'une zone, adresse de contact locaux, caractéristiques géographiques des zones naturelles (nom, surface, altitude, pluviométrie, etc.).
Liste des objectifs qui vous paraissent importants dans le Projet Cadastre, autres remarques :
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Fiches Cadastre - Base de Données Spéléologiques : Ces fiches sont essentielles, elles doivent êtres remplies au moins pour toutes les bases de données à jours et inventaires.
Elles peuvent être remplies à la main, ou mieux, sous forme informatique pour simplifier la saisie. Un gabarit type est disponible par e-mail sur demande.
Merci de renvoyer le questionnaire et les fiches à :
Éric Sanson, 21 rue de Bourgogne, 38000 Grenoble Tél : 0476700890, email: latronche@free.fr
NUMERO REFERENCE
NUMERO EQUIVALENCE
NOM DE LA BASE
TYPE
NOM DES AUTEURS
DATE D'ACTUALISATION
SUPPORT
ÉDITION LOCALISATION
ACCÈS
NOM DU CORRESPONDANT
ADRESSE DU CORRESPONDANT
ZONE
MASSIF
DÉPARTEMENT
PAYS
NOMBRE DE CAVITÉS
NOMBRE DE BIBLIOGRAPHIES
CONTENU
NUMERO REFERENCE
FR3819990001
NUMERO EQUIVALENCE
NOM DE LA BASE
Grottes et Scialets du Vercors, Tome 1, Vercors Méridional
TYPE
Inventaire
NOM DES AUTEURS
LISMONDE, Baudoin; FRACHET, Jean Michel
DATE D'ACTUALISATION
1978
SUPPORT
Publication
ÉDITION LOCALISATION
Édition CDS Isère
ACCÈS
Épuisé
NOM DU CORRESPONDANT
ADRESSE DU CORRESPONDANT
ZONE
Vercors Sud
MASSIF
Vercors
DÉPARTEMENT
26, 38
PAYS
France
NOMBRE DE CAVITÉS
863
NOMBRE DE BIBLIOGRAPHIES
268
CONTENU
Fiches de cavité, prof>50m ou dév>100m :
Dénomination
1) Situation - accès
2) Hydrologie -système karstique - coloration
3) Géologie - géomorphologie - météo - archéologie
4) Description pour compléter la topographie
5) Fiche d'équipement pour une exploration aux jumars
6) Exploration ayant apporté des éléments nouveaux
7) Bibliographie
Topographie
Autres cavités :
Dénomination
Coordonnées
Commune
Développement
Profondeur
Bibliographie
NUMERO REFERENCE
Le champ NUMERO REFERENCE est de la forme PPDD1999XXXX avec :
Si plusieurs personnes travaillent sur un même département, il faut qu'elles se répartissent les N° utilisables. Par exemple 0-4999 pour l'une, 5000-9999 pour l'autre.
NUMERO EQUIVALENCE
Le champ NUMÉRO EQUIVALENCE sera utilisé pour les mise à jours, les corrections et les doublons entre les départements. Ce champs est laissé vide par défaut, si la fiche est obsolète, il est rempli avec le NUMERO REFERENCE de la fiche qui fait référence.
NOM DE LA BASE
Nom de la base de données, de l'inventaire, de la publication, de l'article concerné par la fiche.
TYPE
Décrit le type d'information, les mots autorisé sont les suivants :
NOM DES AUTEURS
Formats à respecter :
NOM, Prénom
NOM1, Prénom1; NOM2, Prénom2; Nom de club
NOM, P.
DATE D'ACTUALISATION
Date de publication, ou de dernière mise à jour.
SUPPORT
Publication ou Papier ou informatique
ÉDITION LOCALISATION
Éditeur pour les publications. Lieu où l'on peut obtenir les informations.
ACCÈS
Pour les publications :
Pour les bases de données :
NOM DU CORRESPONDANT
Personne à contacter pour avoir plus d'information
ADRESSE DU CORRESPONDANT
Sur une seule ligne.
ZONE
Zone concernée par la fiche, à remplir si la zone n'est pas suffisamment définie par les champs suivants.
MASSIF
Massif ou district naturel (Entité géographique présentant une bonne homogénéité physique)
DÉPARTEMENT
Pour la France : liste des départements concernés, séparés par des virgules.
PAYS
NOMBRE DE CAVITÉS
NOMBRE DE BIBLIOGRAPHIES
CONTENU
Paragraphe décrivant le contenu, et la structuration des données, il peut avoir plusieurs lignes.
Pour plus tard : RÉGLES IMPORTANTES PERMÈTANT LA MISE EN COMMUN DES INFORMATIONS
Lors d'un premier envoi de fiche, aucune règle spécifique n'est à suivre.
Pour les envois de mise à jour ou compléments, les règles suivantes doivent être respectées pour permettre une gestion correcte de la base nationale.
Règle de suppression des doublons :
S'il y a un doublon (2 fiches concernant une même information) dans la base de donnée nationale, il faut le supprimer. L'auteur de la fiche doublon doit remplir le champ NUMÉRO EQUIVALENCE de cette fiche, avec le NUMERO REFERENCE de la fiche à conserver.
Règle de mise à jour
Pour modifier une fiche, il ne faut pas la supprimer, il faut en créer une nouvelle, et remplir le champ NUMÉRO EQUIVALENCE de l'ancienne fiche avec le NUMERO REFERENCE de la nouvelle.
En aucun cas il ne faut supprimer une fiche, elle reste dans la base, mais un champ NUMÉRO EQUIVALENCE non vide indique qu'elle est obsolète. Ainsi on conserve l'historique.
Projet Cadastre, Éric Sanson latronche@free.fr
La création d'une Base de Données Spéléologiques commence par le choix de sa structure. Ce choix, qui paraît si simple au départ, se complique lorsque l'on veut faire une base de données ou chaque fiche représente une cavité. Comment représenter les réseaux, que faire si une cavité est connue sous plusieurs noms, ou si l'entrée a été pointée par plusieurs groupes avec à chaque fois des coordonnées différentes. L'entité "cavité" n'est pas quelque chose de stable et les informations qui s'y rapportent ne sont ni uniques, ni sures. Nous allons donner ici quelques solutions aux problèmes généralement rencontrés dans ce type de base de données.
Structure Classique
La structure classique d'une Base de Données Spéléo est souvent constituée d'une table composée de champs principaux, complétée par de nombreux champs annexe. D'autres tables peuvent aussi être associées (bibliographie, auteurs, etc.) :
Les chapitres suivant viennent compléter cette structure de base de données.
Dénivellé et Profondeur
Le terme de profondeur est souvent ambigu, quelle est la profondeur d'un gouffre remontant ? Ou d'un réseau ?
Pour lever cette ambiguïté, il est possible de définir deux champs dans la base :
Profondeur : Point le plus bas de la cavité par rapport à l'entrée, c'est un nombre positif.
Dénivelé : Plus grand dénivelé réalisable dans la cavité ou le réseau, c'est un nombre positif.
Identification d'une cavité, suivi de l'historique de l'évolution de la base de données.
Lorsque l'on cherche à identifier sans ambiguïté une cavité, il n'est pas possible de se fier a son nom, il peut y avoir des homonymes. De même un marquage, même si il est très bien organisé dans un massif, ne peut être considéré comme fiable et exhaustif.
D'autre part, une cavité présente dans la base de données, peut très bien disparaître si l'on s'aperçoit à posteriori qu'elle est déjà décrite par une autre fiche.
Nous proposons de donner un numéro chronologique à chaque fiche servant à identifier une cavité de façon unique, ce numéro est stocké dans un champ appelé NFICHE.
Si l'on est amené à supprimer une fiche doublon, il est préférable de garder cette vieille fiche en indiquant dans un champs approprié le numéro de la fiche qui la remplace, on garde ainsi un historique de sa disparition.
Informations multiples et conflictuelles sur une cavité
Chaque cavité est unique, toutefois les informations qui s'y rapportent sont nombreuses et souvent conflictuelles.
Selon les publications, une cavité aura par exemple, plusieurs noms, plusieurs jeux de coordonnées, plusieurs profondeurs annoncées. Cela conduit à créer des champs "synonymes" ou "autres coordonnées", ou pire, à faire des choix en perdant des informations.
Nous proposons ici une modification assez fondamentale pour résoudre tous ces problèmes :
Chaque fiche, plutôt que de représenter une cavité, devra représenter une ensemble cohérent d'informations sur une cavité, c'est à dire, une publication.
Ainsi chaque cavité ne sera plus définie par une fiche en constante évolution du fait des explorations, mais par un ensemble de fiches bibliographiques, écrites une fois, et non modifiées par la suite.
Ainsi, avec une base de données sur support papier, il faut imaginer que les fiches se rapportant a une cavité sont liées entre elles par une agrafe, et que la fiche principale, la plus à jour, est en première page. Si l'on ne regarde que les premières pages, on se retrouve avec un fichier de cavité, si l'on regarde toutes les pages, on a un fichier bibliographique.
Sur une base de donnée informatique, l'agrafe est en fait un champ spécifique que l'on appellera LIENENTREE, dont le contenu pointe vers le numéro de la fiche principale.
Il faut noter que ce champ à la même fonctionnalité que le champ utilisé pour supprimer les fiches dans le chapitre précédent.
Représentation des réseaux.
Il est ici question de réseau humainement jonctionnés, et non de réseau hydrologique.
Lorsque plusieurs cavités jonctionnent entre elles, elles forment un réseau. Ce réseau porte un nom et une spéléométrie spécifique, il doit faire l'objet d'une fiche, être lié aux différentes entrées, mais il doit pas être comptabilisé comme une cavité car il ne défini pas une entrée supplémentaire.
Nous proposons, pour définir les réseaux, de rajouter un champ appelé LIENMETRIQUE. Par ce champ, les fiches principales de cavités pointerons vers le numéro de la fiche du réseau.
Si la fiche réseau n'est pas l'une des entrées, son champ LIENENTRE pointera vers la fiche principale de l'entrée principale du réseau, ainsi elle ne sera pas comptabilisée comme une cavité supplémentaire.
Les champs LIENENTRE et LIENMETRIQUE permettent également de calculer automatiquement le nombre de cavités et la spéléométrie totale d'une base de donnée, le principe est le suivant :
Le champ LIENENTRE, lorsqu'il est rempli, indique que la fiche ne doit pas être comptabilisé comme une entrée. La fiche apporte de l'information à l'entrée pointée par le contenu du champs LIENENTRE.
Le champ LIENMETRIQUE, lorsqu'il est rempli, indique que la spéléométrie (développement, dénivelé) indiquée dans la fiche ne doit pas être prise en compte. Elle est déjà comptabilisée dans le réseau pointé par le contenu du champ LIENMETRIQUE.
Voici un exemple de base de données décrivant, le réseau des 3 trous qui comprend les entrées E1, E2, E3, ainsi que les trous Oublié et Perdu, qui sont finalement les mêmes. La base est supposée ancienne et conserve l'historique des explorations, les champs LIENENTREE et LIENMETRIQUE sont vide lors de la saisie des fiches et sont complété lorsque d'autres fiche plus récentes viennent compléter la base, les autres champs ne sont pas visualisés.
Nfiche | Nom | LienEntrée | LienMétrique | Dénivelé | Commentaire |
001 | Oublié | 008 | 008 | 140 | Découverte de Oublié, article de fond, topo |
002 | E1 | 004 | 248 | Découverte E1 | |
003 | E2 | 004 | 004 | 66 | Découverte E2 |
004 | E2 | 010 | 248 | Exploration E2, jonction E1 (réseau E2) | |
005 | Perdu | 008 | 008 | 125 | Découverte Perdu |
006 | E3 | 007 | 007 | 140 | Découverte E3 |
007 | E3 | 009 | 010 | 230 | Exploration E3 |
008 | Perdu | 125 | Publication : Perdu et Oublié sont identiques | ||
009 | E3 | 010 | 370 | Jonction E3 réseau E2, spléométrie globale non recalculée | |
010 | 3 Trous | 004 | 012 | 450 | Calcul de la nouvelle spéléométrie du réseau |
011 | E3 | 009 | 012 | 370 | Exploration E3, spléométrie globale non recalculée |
012 | 3 Trous | 009 | 450 | Calcul de la nouvelle spéléométrie du réseau |
Les fiches principales de cavités se reconnaissent à leur champ LIENENTREE vide. Il est possible de compter le nombre de cavités de la base, ou de les trier pour extraire une base de données de cavités.
Les fiches principales de réseaux se reconnaissent à leur champ LIENMÉTRIQUE vide. Il est possible de faire des statistiques sur les données spéléométriques, ou de les trier pour extraire une base de données de réseau.
Les bases de données existantes peuvent également évoluer vers la structure proposée ici. Un document plus complet est disponible ci dessous.
par Eric SANSON (FLT-La Tronche)
PRÉLIMINAIRE (6/11/99) : Les commentaires sont les bienvenus (Eric SANSON)
Sommaire
1.Organisation*
2.Confidentialité*
2.1Politique de confidentialité*
2.2Politique de confidentialité des informations nationales*
3.Fichier national*
3.1Informations indispensables*
3.2Informations souhaitables*
4.Fichier départemental ou local, la structure classique*
4.1Première difficultés, les réseaux*
4.2Deuxième difficulté, la gestion de l'historique*
4.3Troisième difficulté, les synonymes*
4.4Quatrième difficultés, les homonymes*
4.5Autres difficultés*
5.Fichier départemental ou local, le format de fichier RCF*
5.1Fichier simple en format RCF*
5.2Fichier complet en format RCF*
5.2.1Description du Format*
5.2.2La saisie des données au format RCF*
5.3Description des champs du format RCF*
5.3.1Les champs principaux*
5.3.1.1Champ : NLIGNE*
5.3.1.2Champ : NOM*
5.3.1.3Champ : LIENENTREE*
5.3.1.4Champ : LIENMETRIQUE*
5.3.1.5Champ : DENIVELÉ*
5.3.1.6Champ : DEVELOPPEMENT*
5.3.1.7Champ : BIBLIOGRAPHIE*
5.3.2Les autres champs*
5.3.2.1Champ : POINTBAS*
5.3.2.2Champ : COORDONNEES*
5.3.2.3Champ : X*
5.3.2.4Champ : Y*
5.3.2.5Champ : Z*
5.3.2.6Champ : MASSIF*
5.3.2.7Champ : COMMUNE*
5.3.2.8Champ : DEPARTEMENT*
5.3.2.9Champ : PAYS*
5.3.2.10Champ : INFOCAVITÉ*
5.3.2.11Champ : OUVRAGE*
5.3.2.12Champ : TITRE*
5.3.2.13Champ : AUTEUR*
5.3.2.14Champ : PARUTION*
5.3.2.15Champ : CLEFS*
5.3.2.16Champ : INFORMATIONS*
5.3.2.17Champ : ARCHIVEUR*
5.3.2.18Champ : LANGUE*
Introduction
Combien y a t'il de grottes en France, quel est leur développement cumulé, quel sont les principaux gouffres de chaque département, ou trouver plus d'informations sur ces gouffres ?
Le but de ce document est de recueillir au niveau national, les quelques informations de base permettant de répondre à ces questions.
Ce document propose également un format de stockage pour gérer un fichier de cavité au niveau départemental ou local, le format proposé apporte quelques avantages par rapport aux formats classiques.
La méthode de recensement décrite ici est inspirée de celle mise en place en Italie, elle a permis de recenser 32000 cavités Italiennes en quelques années.
Un fichier de cavité est établi pour chaque département, les spéléos de chaque département définissent un coordinateur pour la gestion de ce fichier, et une politique de confidentialité de ces informations.
Les informations de chaque département sont regroupées par un coordinateur national.
Il s'agit de classer les cavités par niveau de confidentialité. Les moins confidentielles sont les grottes les plus fréquentées, publiées partout, connues de tous. Les plus confidentielles sont des grottes fragiles ou à proteger.
Pour chaque niveau de confidentialité, définir les informations qui doivent être accessible au niveau national, départemental, ou autre.
Les informations transmises au coordinateur national sont considérées comme publiques et accessibles à tous. Les informations confidentielles doivent être conservées dans les bases départementales ou locales.
Pour constituer le fichier national, un petit nombre d'informations est indispensable, mais il serait souhaitable d'avoir également les informations considérées comme non confidentielle de chaque département.
Il existe dans beaucoup de régions, des fichiers de cavités par massif, zone, ou département. La structure la plus classique est une fiche par cavité comprenant :
Cette structure est simple et efficace, mais son utilisation révèle quelques difficultés. Les chapitres suivants décrivent ces difficultés, et proposent un format de fichier pour les résoudre.
Exemple :
Nom | Développement | Profondeur |
Dent de Crolles | 50101 | 603 |
Trou du Glaz | 50101 | 603 |
Grotte du Guier Mort | 50101 | 603 |
Gouffre Thérese | 50101 | 603 |
Tout ces gouffres font partie du même réseau, il y a risque comptabiliser plusieurs fois le développement si l'on veut calculer le développement total du fichier départemental.
Il y a également le risque de compter "Dent de Crolles" comme une entrée, alors que ce n'est que le nom du réseau.
Exemple :
Nom | Développement | Profondeur |
Gouffre d'Engins | -380 | |
Scialet de la Fromagère | -902 | |
Gouffre Berger | -1141 |
Les différentes fiches de ce tableau concernent le même gouffre, elles témoignent de l'évolution des explorations. Dans la structure d'un fichier classique, il faut enlever les anciennes fiches pour que le gouffre ne soit pas compté deux fois. On perd des informations.
Exemple :
Nom | Développement | Profondeur |
Scialet de la Fromagère | -380 | |
Gouffre d'Engins | -380 |
Ici un même gouffre à deux noms différents, il faut supprimer l'une des appellations pour ne pas comptabiliser un gouffre de trop.
Exemple :
Nom | Développement | Profondeur |
Scialet A1 | 34 | -19 |
Scialet A1 | -32 |
Il est difficile de déterminer si les gouffres sont différents, ou s'il s'agit du même gouffre qui a grandi.
Elles sont nombreuses, par exemple, le regroupement de plusieurs fichiers sans faire de conflits, travailler à plusieurs sur un même fichier sans passer par une structure centralisée. Le format RCF est une étape pour résoudre ces difficultés.
Le format RCF est inspiré d'un format en cours de définition pour un Système d'Information Spéléologique. Il a l'avantage d'être simple et directement utilisable aujourd'hui.
Il résout les problèmes décrits dans le chapitre précédent et possède deux niveaux d'utilisations, simple ou complet.
Le format de fichier RCF est basé sur l'ajout de deux champs qui permettent de décrire les liens existants entre les lignes d'un fichier de cavités :
Le champ LienEntrée, lorsqu'il est rempli, indique que la ligne ne doit pas être comptabilisé comme une entrée. La ligne apporte de l'information à l'entrée pointée par le contenu du champs LienEntrée.
Le champ LienMétrique, lorsqu'il est rempli, indique que la spéléométrie (développement, dénivelé) indiquée dans la ligne ne doit pas être prise en compte. Elle est déjà comptabilisée dans le réseau pointé par le contenu du champs LienMétrique.
Exemple de fichier pour deux réseaux :
Le réseau du Gouffre Berger (qui est une entrée de cavité)
Le réseau de la Dent de Crolles (qui n'est pas une entrée de cavité)
N°ligne | Nom | LienEntrée | LienMétrique | Autres champs |
19990002 | Scialet de la Fromagère | 19990003 | ||
19990003 | Gouffre Berger | |||
19990004 | Dent de Crolles | 19990005 | ||
19990006 | Trou du Glaz | 19990004 | ||
19990007 | Grotte du Guier Mort | 19990004 | ||
19990008 | Gouffre Thérese | 19990004 | ||
19990009 | Scialet A1 | |||
19990010 | Scialet A1 |
Représentation graphique :
Dans ce cas simple :
Ainsi :
Dans un fichier simple, la mise à jour se fait en complétant le contenu des champs en fonction de l'évolution des explorations, et en supprimant les lignes devenues inutiles.
Dans un fichier complet, les informations présentes sont conservées, la mise à jour se fait en rajoutant des lignes supplémentaires, et en complétant les champs de Liens vides. Cela permet la conservation de l'historique.
Il peut donc y avoir plusieurs lignes par entrées et plusieurs lignes par réseaux.
Exemple (purement fictif) :
N°ligne | Nom | LienEntrée | LienMétrique | Commentaire | |
19990001 | Berger | 19990018 | 19990005 | Découverte Berger, article de fond, topo | |
19990002 | Marry | 19990020 | 19990014 | Découverte Marry | |
19990003 | Elfes | 19990004 | 19990004 | Découverte Elfes | |
19990004 | Elfes | 19990005 | Exploration Elfes, jonction Berger | ||
19990005 | Berger | 19990001 | 19990014 | Calcul nouvelle spéléométrie du réseau | |
19990006 | Glas | 19990009 | 19990009 | Découverte Glas | |
19990007 | P40 | 19990010 | 19990011 | Découverte P40 | |
19990008 | Guiers | 19990011 | Découverte Guiers | ||
19990009 | Glaz | 19990011 | Exploration Glas (nouveau nom) | ||
19990010 | P40 | 19990019 | Exploration P40, jonction Glaz et Guiers spéléométrie non connue | ||
19990011 | Glaz-P40 | 19990009 | 19990012 | Calcul de la spéléométrie à partire des dernières valeurs connues | |
19990012 | Dent | 19990009 | 19990019 | Nouveau nom du réseau Glaz-P40, recopie de la spéléométrie de 11 | |
19990013 | Berger | 19990001 | 19990018 | Exploration Berger, jonction Marry, mais pas d'info spéléométrique | |
19990014 | Berger | 19990001 | 19990018 | Calcul de la spéléométrie à partire des dernières valeurs connues | |
19990015 | Engins | 19990017 | 19990017 | Découverte Engins | |
19990016 | A1 | Découverte A1 | |||
19990017 | From | 19990018 | Exploration Engins (nouveau nom, jonction Berger) | ||
19990018 | Berger | Synthèse,nouvelle spéléométrie du réseau, topo | |||
19990019 | Dent | 19990009 | Nouvelle spéléométrie | ||
19990020 | Marry | Exploration Marry | |||
19990021 |
Rappel :
Le format de fichier RCF est basé sur l'ajout de deux champs qui permettent de décrire les liens existants entre les lignes d'un fichier de cavités :
Le champ LienEntrée, lorsqu'il est rempli, indique que la ligne ne doit pas être comptabilisé comme une entrée. La ligne apporte de l'information à l'entrée pointée par le contenu du champs LienEntrée.
Le champ LienMétrique, lorsqu'il est rempli, indique que la spéléométrie (développement, dénivelé) indiquée dans la ligne ne doit pas être prise en compte. Elle est déjà comptabilisée dans le réseau pointé par le contenu du champs LienMétrique.
Représentation graphique du fichier :
Graphique LienEntrée
Graphique LienMétrique
Le graphique LienEntrée permet d'observer :
Le graphique LienMétrique permet d'observer :
Ainsi de même que pour un fichier simple :
En général, une ligne rajoutée au fichier RCF, est équivalent à, une publication donnant de l'information sur une cavité. Il est très important d'avoir, dans le format, un champs annexe appelé bibliographie pour renseigner l'origine de l'information.
Dans tous les cas un numéro de ligne doit être défini, il est de la forme "YYYYXXXX".
Il est important de respecter le format du numéro de ligne pour les évolutions futures du format RCF.
Publication sur une cavité nouvelle
LienEntrée : Rien à faire
LienMétrique : Rien à faire
Publication sur une cavité est déjà connue :
LienEntrée : la nouvelle ligne crée un doublon dans le fichier avec la ligne référence de la cavité (celle qui à son champ LienEntrée vide). Il faut remplir l'un des deux champs LienEntrée vide. Le lien doit pointer vers l'article qui fait le plus référence pour la cavité (topo, accès, descriptif, etc.)
LienMétrique : la nouvelle ligne crée un doublon dans le fichier avec la (ou éventuellement, les) ligne la plus à jours pour la spéléométrie de la cavité (celle (s) qui a son champ LienMétrique vide). Il faut remplir, dans la mesure du possible, l'un des deux champs LienMétrique vide. Le lien doit pointer vers l'article qui contient la spéléométrie à jour de la cavité.
Cas particulier 1: si la spéléométrie à jour n'apparaît pas dans la publication, il est possible de rajouter une ligne supplémentaire indiquant la spéléométrie calculée de la cavité. Les champs LienMétriques pointent sur cette dernière ligne.
Cas particulier 2 : si la spéléométrie ne peut être calculée, les champs Lien Métriques sont laissés vides, cela veut dire que la valeur exacte de la spéléométrie de la cavité est manquante, il faut se renseigner.
Publication sur un réseau, ou jonction nouvelles de plusieurs cavités :
LienEntrée : pointe vers la cavité la plus représentative du réseau.
Cas particulier 3 : Si le nom du réseau n'est pas une entrée, le champ LienEntrée ne peut pas être laissé vide, il doit pointer sur une ligne représentant une entrée.
LienMétrique : Si la spéléométrie du réseau est contenue dans la publication, les champs LienMétrique des cavités qui ont été prises en compte pour l'établir doivent pointer sur la ligne ajoutée. Sinon, se reporter aux cas particuliers 1 et 2.
Le format RCF comprend sept champs principaux, il est généralement complété par d'autres champs qui sont donnés ici à titre d'exemple, dans le but d'avoir une certaine uniformisation dans les couples (Nom_de_champ, Contenu_du_champs).
Le nombre de champs ou de caractères n'est pas limité, cela correspond à l'évolution future des bases de données qui seront structurées à partir du langage XML.
Pour la bibliographie
Système de base de données à l'usage des spéléologues (Version 04/98)
Le projet de base de donnée de l'UIS
Structuration d'un fichier topo en base de donnée
Contact pour le site : Eric SANSON