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Gouffre Berger

 


En raison de sa renommée, le Gouffre Berger est visité par des centaines de spéléos chaques été, d'autre part, la visite simultanée de nombreuse petites équipes indépendantes dans la zone d'entrée peut-être source de gêne, et de conflits. C'est pour ces raisons tout à fait exceptionnelles qu'une organisation des visites par periodes attribuées à des equipes de façon équitable, facilite l'accès au plus grand nombre, et en particulier aux spéléologues qui viennent de loin, et qui ne peuvent pas se permettre de risquer de ne pas pouvoir visiter le gouffre en raison d'une trop grande affluence.

Un nouvel arreté règlemente l'accès au gouffre, il est le fruit d'une collaboration entre la Mairie d'Engins et la Fédération Française de Spéléologie, nous vous demandons de le respecter, et en particulier de ne pas visiter le gouffre sans avoir contacté l'équipe ayant réservé la période en cours.


ARRÊTE N0 2000/8
REGLEMENTANT L’ACCÈS AU GOUFFRE
BERGER ET SES RÉSEAUX

MAIRIE D'ENGINS
ROUTE JOSEPH COYNEL
38360 ENGINS
TEL/FAX 04 76 94 49 13

Le Maire,

Vu le Code général des Collectivités territoriales ;

Vu l’arrêté municipal n0 4/1995 du 11/04/1995 réglementant l’accès au Gouffre Berger ainsi que les délibérations 1189 du 16/02/1996 et 1216 du 30/08/1996 ;

Vu les jugements du Tribunal Administratif de Grenoble du 13/10/1999, annulant tout ou partie de cet arrêté et de ces délibérations ;

Vu les réunions de travail avec la Fédération Française de Spéléologie ;

ARRETE

ARTICLE I :
L’entrée pour visite du Gouffre Berger et de ses réseaux annexes situés dans les prairies et forêts communales section A parcelles 2 et 46 lieu-dit La Sûre est soumis aux recommandations annexées au présent arrêté.

ARTICLE Il:
Le Gouffre Berger est interdit du 1er novembre au 31 mai de chaque année pour des raisons de sécurité. Cette interdiction pourra éventuellement être levée par le Maire au terme d’un relevé de conclusions à la suite d’un exercice de secours organisé par le Préfet de l'Isère durant cette période.

ARTICLE III:
Compte tenu des efforts physiques très importants (- 1 122 m de dénivelé aller), le Gouffre et ses annexes sont interdits aux mineurs de moins de 16 ans non accompagnés par un spéléologue titulaire d’un brevet d'Etat, d’un diplôme fédéral ou d’un niveau équivalent.

ARTICLE IV:
En raison de difficultés de secours, les plongées dans le siphon terminal sont rigoureusement
interdites sauf dérogation exceptionnelle accordée par le Maire d’Engins sur avis de la Fédération
Française de Spéléologie.

ARTICLE V:
Pour la sauvegarde du site aussi bien en surface que dans la cavité chaque spéléologue s’engage à respecter les lieux et à ne pas les dégrader. Chaque spéléologue ou équipe s’engage à remonter le matériel et évacuer tous les déchets dans les déchetteries.

ARTICLE VI:
Toute publicité commerciale utilisant film ou photo n’est autorisée qu’avec l’accord exprès du Maire.

ARTICLE VII:
La Mairie n’engagera que les frais strictement nécessaires aux opérations de secours prévues à l’article L. 2212-2ème du Code Général des Collectivités Territoriales.

ARTICLE VIII:
Le présent arrêté sera porté à la plus grande connaissance du public et notamment par affichage sur le panneau municipal situé aux abords de la Mairie, sur les lieux appropriés et par publication dans la revue de la Fédération Française de spéléologie.

ARTICLE IX:
Monsieur le Préfet de l'Isère, Monsieur le Commandant du groupement de Gendarmerie de l'Isère, Monsieur le Maire d’Engins sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de veiller au respect du présent arrêté.

Fait à Engins le 6 juin 2000


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Comité Départemental de Spéléologie de l’Isère

2, rue Général Marchand 38000 GRENOBLE

 

RECOMMANDATIONS POUR LES VISITEURS DU GOUFFRE BERGER

DU 1ER JUIN AU 31 OCTOBRE

Par sa célébrité, sa profondeur et sa beauté le gouffre Berger attire de nombreux visiteurs. Il ne présente pas de difficulté de progression particulière, surtout dans sa première moitié et s’est ainsi fait une réputation de facilité. Mais le gouffre est tout de même un —1000 de grande ampleur avec un actif exceptionnel. Trop de spéléologues s’y engagent en présumant de leurs capacités ou des difficultés qu’ils vont y rencontrer.

Dans les années récentes au moins 6 personnes y sont décédées (dont 5 à cause de l’eau), et en moyenne une opération de secours est déclenchée chaque année.

N’oubliez pas que tout accident peut entraîner plus de réglementation et une diminution de la liberté de pratique de la spéléologie. De plus, celui-ci coûte à la collectivité, mais surtout aucune grotte ne mérite d’y laisser sa vie.

Nous espérons que les conseils suivants, issus des connaissances que nous avons du gouffre Berger, vous apporterons plus de sécurité lors de votre expédition. Respecter ces recomman-

dations c’est aussi garantir à tous les spéléologues la pérennité du libre accès aux cavités.

 

1) Préparez votre expédition

Remplir le formulaire d’inscription selon le modèle joint

Avant

 

Sur place

Quelques endroits sont réputés sûrs :

On préférera donc s’arrêter pour manger à ces emplacements.

Toutes les autres parties sont dangereuses ou noyées en cas de crue exceptionnelle.

Lors d’une petite crue très ordinaire, les points suivants deviennent particulièrement dangereux :

Repérez ces endroits sur la topo que vous aurez pris soin d’amener sous terre et prenez le temps de les situer pendant la descente.

 

Point sécurité

Il est judicieux de prévoir, en sus de votre matériel personnel :

Si vous rencontrez un gros problème, contacter le secours en montagne au 04 76 22 22 22, il s’occupera de transmettre l’alerte au Spéléo Secours.

 

 

2 ) Déroulement de l’expédition

 

En surface

 

Equipement

Il est sous votre entière responsabilité. Des spits de 8 sont en place, parfois depuis longtemps. Vérifiez les, replantez-en si nécessaire, mais avec parcimonie. Attention : les goujons sont exclusivement réservés aux secours. N’oubliez pas d’équiper hors eau. Certains passages peuvent être équipés en amarrages et cordes. Il faut les utiliser avec méfiance ! Ne laissez pas en place un équipement dangereux : remplacez le et sortez ce qui a été enlevé.

Il est commode et agréable de prévoir une pose dans la salle des 13 à la remontée : on y aura déposé du carbure, un repas chaud et quelques vêtements secs.

Le bivouac est déconseillé dans le gouffre. Si toutefois vous devez en installer un, il ne sera pas utilisé à la descente afin de limiter les risques météorologiques. En fin de camp il faudra aussi le remonter. Surtout ne laisser rien en pensant que cela pourra servir à d’autres !

Il n’est pas recommandé d’installer un téléphone pour une visite rapide du gouffre Berger. Par contre une communication avec l’extérieur est une sécurité supplémentaire. Le système Nicola, système de transmission sans fil traversant le calcaire, est à votre disposition. Contactez le CDS 38, 2, rue Général Marchand 38000 Grenoble.

 Gérez le temps de la sortie

La plupart des accidents ont lieu à la remontée, la fatigue et le manque de sommeil aidant

Un aller-retour à —1122, pour une équipe normalement entraînée prend de 15 à 30 heures sans dormir, plus une heure de la Molière à l’entrée et généralement le double au retour.

Sans chercher à dépasser votre rythme, comparez votre progression à cette moyenne d’horaire, cavité équipée.

Départ Arrivée Temps Temps cumulé
Entrée -250 1H 1H
-250 -500 1H30 2H30
-500 -860 3H 5H30
-860 -1122 2H30 8H
-1122 -860 3H45 11H45
-860 -500 4H 15H45
-500 -250 2H35 18H20
-250 Sortie 2H40 21H

Si vous dépassez trop cet horaire, il n’est pas déshonorant de faire demi-tour, avant d’être épuisé.

On aura toujours intérêt à limiter le nombre d’équipes simultanément dans la grotte ainsi que le temps qu’elles passent sous terre.

 

Nettoyage

Il est impératif que le respect du milieu que nous fréquentons soit une préoccupation permanente pour chaque participant

Remonter vos déchets, tous vos déchets Evacuez les une fois arrivés en ville dans des poubelles appropriées, pensez que certaines communes pratiquent à présent le tri sélectif.

Remontez impérativement vos excréments (prévoyez des sacs poubelles).

Pensez que l’eau est captée à la résurgence.

Au bivouac, soyez extrèmement vigilant à toutes les salissures possibles, miettes de pain par exemple.

Pendant la marche d’approche, ne déranger pas ni la faune, ni la flore ; n’hésitez pas à ramasser ce que d’autres auront laissé.

 

Retard

En cas d’impossibilité de déséquiper dans la période attribuée, en particulier à cause de la météo : collaborer avec l’équipe suivante. Nul ne peut laisser du matériel et interdire à d’autres de s’en servir.

 

Avertissement

Ces recommandations, basées sur notre expérience actuelle du gouffre Berger, sont essentielles.

Mais ce document n’a pas la prétention d’être ni exhaustif ni de garantir votre sécurité. Vous êtes seuls responsables des risques encourus.

Rappelez vous que le gouffre Berger reste un terrain d’aventure.

 

 

 Le CDS représente au niveau départemental la Fédération Française de Spéléologie
fédération délégataire pour la spéléologie auprès du Ministère de la Jeunesse et des Sports
Agrément Jeunesse et Sports, Jeunesse et Education Populaire, Environnement


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Comité Départemental de Spéléologie de l’Isère

2, rue Général Marchand 38000 GRENOBLE

 

Recommendations for descending the Gouffre Berger.

June 1st to 31st october

Appendix to Municipal regulations no .

According to rulings at the Prefecture 22 May 2000

Due to its reknown, depth and beauty the Gouffre Berger attracts many visitors. The cave presents no major difficulties under normal conditions, especially in the upper half, giving it its reputation as an ‘easy cave’ . The cave is nonetheless a 1000m deep cave with a very active master cave. Too many cavers over-estimate their capabilities and take too lightly the difficulties they will encounter.

In recent years there have been 6 cavers killed in this cave (5 due to the water) and there is on average a rescue call-out each year.

Every accident could lead to further regulations and a consequent reduction in freedom to go caving. Such accidents must be paid for out of public funds, but above all no cave is worth the loss of a life.

We hope that you will take note of the advice given here based on our experience ; this will help you enjoy your visit of the Berger and improve the degree of safety safety. Respecting these recommendations is also important in order to gaurantee free access for future generations.

1) Preparing your expedition

Fill in the attached form

Beforehand

During your expedition

A few safe locations are known :

Hence these are normally the best places to stop to rest and eat.

All the other parts of the cave are dangerous or can even flood to the roof in the case of an exceptional flood. During an ordinary small flood, the points in the cave that become particularly dangerous are:-

Find these points on the survey, that you should take with you underground, and take the time to note [find] these points as you descend.

Safety Points

It is sensible to pack, in addition to your personal equipment:-

If you have a really big problem, contact the mountain rescue [secours en montagne] on 04 76 22 22 22, they will transmit the alert to the cave rescue team [Speleo Secours].

2 ) Running of the Expedition [unfolding, take place]

On the Surface

Rigging

Managing the Length of time of the trips

Most of the accidents in the Gouffre Berger have occurred whilst coming out, tiredness and lack of sleep contributing.

To go to the bottom of the cave [-1122] and return to the surface, for a team with reasonable training takes 15 to 30 hours without sleep or long stops. Add to this that it takes 1 hour to walk to the cave from "la Molière" and double that time to walk back.

The table below gives an indication of the rates of progress in the cave, when rigged. This provides a useful reference to gauge your own rate of progress.

From To Time Accumulated time
Entrance -250 1H 1H
-250 -500 1H30 2H30
-500 -860 3H 5H30
-860 -1122 2H30 8H
-1122 -860 3H45 11H45
-860 -500 4H 15H45
-500 -250 2H35 18H20
-250 Exit 2H40 21H

If you take longer than these times it’s not a disgrace to turn around and come out, before you become exhausted.

It is helpful to limit the number of teams in the cave at the same time so they do not slow each others progress rate, which increases the total time underground.

Cave litter and cleaning up

Always bring out MORE rubbish that you create. In this way the cave will become cleaner. Do not bury rubbish. At the end of an expedition it helps to have a small team who’s sole objective is the removal of rubbish.

Overrun of the permit

In case it becomes impossible to de-rig the cave, in particular in the case of bad weather. Collaborate with the following team. No one can leave equipment in the cave and refuse others to use it.

Warning

These recommendations, based on our current experience of the Gouffre Berger, are only the main points.

This document is not meant to be either exhaustive or to Guarantee your safety. You, and you only, are responsible for the risks undertaken in the exploration of the Gouffre Berger.

Remember that the Gouffre Berger remains a place at risk.

and an adventure playground.



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Topographie du Gouffre Berger, d'après "Spéléo dans le Vercors" édition Edisud


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Fiche et croquis d'équipement du gouffre Berger

Fichiers GIF à imprimer en 300dpi

Croquis 1
Croquis 2
Croquis 3
Fiche d'équipement


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HISTOIRE DES EXPLORATIONS

AU GOUFFRE BERGER (Engins, Isère)

Document réalisé par Baudouin Lismonde

avec la collaboration de
Jo Berger, Gilbert Bohec, Louis Eymas Georges Garby, Alain Marbach, Aldo Sillanoli.

Photos Eric Sanson

(juin 1993, corrigé 1997)

Éditeur les Spéléos Grenoblois du CAF
Grenoble 1997

INTRODUCTION


Salle des Treize

 

Le gouffre Berger est le plus beau gouffre des Alpes Françaises. Il offre toute la gamme possible des paysages et des impressions souterraines. Coté Berger, de beaux puits taillés dans une roche compacte à gros bancs, coté Fromagère, un énorme puits de 205 m, sinistre et redoutable, balayé par des cataractes les jours de crue.

Mais c'est le Berger qui est recherché. Les méandres y sont propres et agréables. Le spéléo entrainé n'y épouve aucune appréhension, mais peut gouter le plaisir d'une progression toute concentrée sur la précision des gestes. Plus bas, il découvre une énorme galerie parcourue par un torrent débonnaire à l'étiage, de grands espaces, des perspectives sur plusieurs centaines de mètres, un parcours tantôt facile comme sur un sentier de montagne, tantôt délicat ou athlétique en diable, des salles splendides à l'équilibre des formes miraculeux, décorées d'énormes concrétions qui, vues de près, restent belles et finement ciselées, une rivière souterraine agrémentée de plans d'eau, de rapides, de cascades, tantôt murmurant tantôt mugissant au gré de son humeur ou du débit.

Le prestige du gouffre est immense. Il suffit de voir le taux de fréquentation chaque été. Pourtant, d'autres gouffres sont plus profonds que lui, mais aucun n'offre sa beauté. Il constitue une sorte de canon de l'esthétique souterraine. C'est la référence quand on veut évaluer l'intérêt d'un gouffre.

Il a été le gouffre le plus profond du monde de 1954 à 1963. En 1954, c'était le gouffre de la Pierre Saint Martin dans les Pyrénées qui possédait le record avec la profondeur de 689 mètres. La palme ayant été ravie par le gouffre Berger avec 1122 mètres, les explorations ont été stimulées à la Pierre, jusqu'à reprendre le titre en 1964. Le record de profondeur pour un gouffre est, bien sûr, un titre illusoire car provisoire. Mais si la gloriole attachée à ces records est vaine, il n'en reste pas moins que l'émulation en spéléologie est un moteur très efficace pour l'exploration. De même que la compétition a permis l'escalade des plus grandes parois montagneuses, de même, elle a permis l'exploration de gouffres difficiles et rebutants. Cette émulation là est positive. Elle se fait entre spéléos. Elle a pour résultat de conduire l'exploration au maximum des possibilités humaines. Elle n'est pas stérile et enrichit la connaissance du monde souterrain, le "dernier pays vierge" de la planète.

Mais ce gouffre a une histoire. Il a été le théatre de la Grande Aventure d'une équipe, celle des Spéléos Grenoblois du Club Alpin Français. Cette aventure a été racontée, "Opération moins mille" édité chez Arthaud et réédité cette année, est un merveilleux livre qui raconte l'exploration du gouffre. Un ouvrage de Georges Marry, "Berger, premier moins mille" apporte des compléments et de nouvelles plotos. Un film de G. Marry et J Berger "Siphon moins 1122"est un classique non dépassé dans le film d'exploration, pour la densité de son écriture et l'émotion qu'il procure. Plus récemment, le montage de diapositives en relief de Daniel Chailloux et Guy Ventouillac nous montre l'aventure de l'équipe et le gouffre qui en est le cadre.

Ce résumé-ci n'a qu'un but, c'est permettre au curieux, ou à l'amoureux de la cavité de connaître la liste des explorations. C'est un outil de travail, un pense bête sans prétention qui pourra cependant être utile. Son intérêt est d'être (ou se vouloir) exhaustif.

Les explorations sont rangées dans un ordre chronologique strict. Toutes les explorations connues ayant entrainé de la première sont mentionnées.

 

1937

31 juillet 1937. Au gouffre de la Fromagère, les spéléos de Villard de Lans (Huart de Fontgalland, Pailler et Bonnet) descendent les deux puits d'entrée (-32).

1953

24 mai 1953, découverte du gouffre (baptisé P3) par Joseph Berger, Bouvet, Ruiz de Arcaute, Marc Jouffray. Descente du puits d'entrée et du puits Ruiz. durée 3 h, -52 m.

25 mai 1953, les mêmes descendent jusqu'au bas du puits du Cairn (-103), mais Ruiz fait une chute de 16 m, l'échelle ayant cassé (pas trop de mal). durée 7 h.

13-14 juillet 1953, une équipe de 10 spéléos (Claude Arnaud, Georges Marry, Jo Berger, Jean Lavigne, Paul Brunel, Louis Potié, Aldo Sillanoli, Gontard, Garby, Jean Cadoux) descend les puits en laissant un équipier à chaque margelle. Garby et Cadoux atteignent la grande galerie et la parcourent jusqu'au lac Cadoux. durée 28 h, 824 m de développement horizontal, -300. Equipement et déséquipement (échelles et cordes).

26 septembre 1953, tentative avortée à cause du mauvais temps (Cadoux, Sillanoli, Brunel, Louis Eymas, Jouffray, Auliac, Fernand Petzl).

Octobre 1953, création du SGCAF.

26 octobre 1953, Charles Petit-Didier (le Petit Général) accompagné de membres du spéléo club Alpin de Lyon (Barnaud, Marc Puissant et Prunier), franchit le lac Cadoux, atteint la cascade du Petit Général où il verse 36 litres de fluorescéïne à 50%, obtenue par Pierre Chevalier auprès du CNRS. La coloration sort 48 h plus tard aux Cuves de Sassenage. Le gouffre est alors baptisé par les Grenoblois, gouffre Berger (avant, on voit sur la topo ou dans l'article de A. Bourgin l'appellation gouffre de la Rivière). Cette action pirate se traduira par une "explication" à la sortie du gouffre.

7-9 novembre 1953, Louis Potié, L. Eymas, A. Sillanoli, Pierre de Brétizel, Paul Brunel, F. Petzl, J. Cadoux, atteignent la Tyrolienne. durée 38 h, développement parcouru1167 m, profondeur atteinte -372 m.

15 novembre 1953. Arrêté du Maire d'Engins, monsieur Charvet, réservant l'organisation des explorations du gouffre Berger aux Grenoblois.

1954

27 juin 1954. Décision du CA de la Société spéléologique de France présidée par Raymond Gaché de laisser les Grenoblois explorer le gouffre du 1er au 30 septembre 1954, ensuite le gouffre sera exploré soit par le S C Lyon (Petit-Didier) soit par le SGCAF (Eymas).

Début juillet 1954, équipement du gouffre et portage de 28 sacs à la salle Bourgin. (en plus de l'équipe de pointe, participation de G. Marry, M. Gontard, R. Michallet, Marc Soulas, G. Berthezène, Robert Juge, Pierre Laffont, P Breyton, G. Peaudecerf, Abelle Lavigne, Claudine Lecomte, Mme Gontard).

L'expédition du 24 au 30 juillet : durée 142 h, 2506 m, -712 m.

24 juillet. L'équipe de pointe de 13 spéléos (G. Garby, J. Cadoux, P. Chevalier, J. Berger, J. Lavigne, Cl Arnaud, L. Potié, A. Sillanoli, F. Petzl, P. de Brétizel, P. Brunel, L. Eymas, G. Mathieu) passe la Tyrolienne, descend le Grand Eboulis et atteint la salle des Treize où elle installe le camp.

25 juillet 1954. Ils descendent la salle Germain, passent le Balcon, et arrivent à la ri-vière perdue depuis la Tyrolienne. Ils y font quelques dizaines de mètres avant d'être repoussés par la profondeur des biefs et les parois glissantes (départ vers 11 h, retour vers 19 h).

26 juillet 1954. Une première équipe (Petzl, Aldo, Lavigne, de Brétizel) part avec le premier canot, bientôt suivie par une deuxième (Cadoux, Garby, Arnaud, Potié) mais le nombre de manoeuvres freine trop la progression. Une troisième équipe (Chevalier, Berger, Eymas) tente sans succès de trouver une galerie fossile au dessus du méandre.

27 juillet 1954. Une équipe (Garby, Potié, Cadoux, Brétizel) repart dans l'actif avec les deux canots (et le corps enduit de beurre et de dolpic), mais ils sont arrêtés par la cascade Claudine que Brétizel descend sur 7 m (il faut un mât pour s'éloigner de la cascade). Une autre équipe s'est attaquée à l'es-calade en face du Balcon (Brunel, J Berger, F Petzl, A Sillanoli). Berger passe la vire, bientôt relayé par Petzl; mais la seule trouvaille est une salle à cristaux.

28 juillet 1954. Aldo, Brunel, Petzl, Chevalier et Lavigne redescendent au vestiaire récupérer le matériel et ils tentent une escalade dans la salle du Saint Mathieu. A l'occasion du portage vers le puits Aldo, Chevalier parcourt 600 m dans la galerie de la Boue et Petzl (et d'autres) remontent la galerie Petzl sur 450 m jusqu'à la base de puits remontants.

30 juillet 1954. Sortie de l'équipe de pointe avec le matériel, aidée par l'équipe de soutien.

Expédition du 10 au 13 septembre. durée 59 h, 2560 m, -740.

L'équipe de soutien était composée de Brunel, Dr Bruel, P. Laffont, R. Michallet, B. Serre, A. Sillanoli, F. Petzl, L. Eymas, J. Auliac, Edmond Bellier, M. Gontard, R. Juge.

10 septembre 1954, l'équipe de pointe (Cadoux, Marry, Lavigne, Berger, Mathieu, Garby, Potié) descend au bivouac de -500.

11 septembre 1954. Après un réveil à 12 h, Cadoux, Garby, Marry et Potié vont à la cascade Claudine pendant que Mathieu, Berger et Lavigne les attendent au Vestiaire. L'installation du mât est longue (tamponnoir, scellement au plomb, 3 h par amarrage). Garby et Cadoux descendent la cascade et s'avancent jusqu'à la cascade des topographes (ce sont eux les topographes).

12 septembre 1954. Lever à 18 h et sortie avec l'aide de l'équipe de soutien, à 2 h le lendemain, en laissant le gouffre équipé.

22 septembre 1954. Arrêté (le 2e) du maire d'Engins (préfectoral ?) réservant le gouffre au SGCAF.

Expédition du 24 au 27 septembre 1954. durée 66 h, développement horizontal 2967 m, profondeur atteinte -903 m.

Equipe de soutien : Gontard, Mathieu, Berger, Marc Soulas, Robert Juge, Laffont, Claudine Lecomte, Dr Bruel, Bernard Sert, Roger Michallet, Lavigne, Eymas, Auliac, Edmond Bellier.

24 septembre 1954. L'équipe de pointe (Sillanoli, Marry, Petzl, Potié, Cadoux, Garby, Brunel, Brétizel) s'enfonce le soir dans le gouffre et installe son bivouac à -500.

25 septembre 1954. Lever à 8 h, départ à 10 h. Potié suivi par tous les autres descend la cascade des topographes et bientôt dévale dans le Grand Canyon. Le puits Gaché est descendu mais Petzl qui a équipé le ressaut suivant, doit s'arrêter sur bassin profond (il est 19 h 30).

26 septembre 1954. La remontée en faisant la topo dure longtemps et c'est à 8 h seulement, aidée par Laffont, Serre, Bellier, Juge à partir du Vestiaire et Claudine à proximité du bivouac, que l'équipe de pointe rentre au camp complètement vidée (mais heureuse!). A 19 h début de la remontée.

27 septembre 1954. Sortie du gouffre tôt le matin.

1955

Expédition du 23 juillet au 1er août. durée 218 h, -985 m dont 142 h à -500.

Participants en plus de l'équipe de pointe: Gontard , Arnaud, Marry ... ?

Du 17 juillet au 21 juillet 1955, équipement du gouffre et du camp de -500.

23 juillet 1955, descente de 10 spéléos ( Garby, Sillanoli, Petzl, Cadoux, Juge, Soulas, Potié, Bruel, Pierrot Laffont, Lavigne ) qui bivouaquent à -500 (Bruel y restera 6 jours). Lavigne et Laffont vont à la galerie de la Boue et dépassent le terminus Chevalier.

24 juillet 1955. Portage jusqu'au Vestiaire (à -650).

25 juillet 1955 Installation d'un camp 2 en bas du Grand Canyon (-860). J. Lavigne fait un aller-retour au bas du Grand Canyon.

26 juillet 1955. Pendant que 4 remontent à -500, Garby, Sillanoli, Petzl, Cadoux ...(?) équipent le puits Gaché et le ressaut suivant en mettant un mât et regagnent le camp à 20 h.

27 juillet 1955. Une équipe (Soulas, Juge, ...?) part à midi et gagne 10 m dans le Singe. Elle est relayée à 17 h par une autre équipe (...?) qui finit d'équiper le Singe, franchit la cascade de 27 m (Petzl qui équipe le haut, Cadoux qui descend le premier), s'arrête sur un gour profond...

28 juillet 1955. ..et rentre à 2 heures.
A 11 h 30, Juge, Soulas, et Garby découvrent la salle de Joly et ouvrent un passage dans les galets sur le coté de la rivière qui siphonne. Ils équipent le premier ressaut et rentrent à 15 h 30. En soirée, l'équipe Petzl, Potié, A Sillanoli...(?) commence la Vire Tu Oses.

29 juillet 1955. ... et revient à 5 h. A 18 heures, l'équipe Soulas, Garby, Marry progresse encore un peu mais doit s'arrêter par manque de matériel au puits de l'Ouragan. La plaque de l'expédition est posée à minuit.

30 juillet 1955. Retour au camp à 8 h après avoir déséquipé.

31 juillet 1955. Départ à 0 heure vers le camp 1 qui est atteint à 9 h.

1er Août. Départ vers 0 h du camp 1 et sortie à 10 heures malgré l'accident de Soulas qui a une cheville écrasée par un bloc, vers -300.

Pendant ce temps, le 28 juillet 1955, Bruel, Morrachini et Arnaud progressent de quelques centaines de mètres à la galerie de la Boue (chaussés de skis pour ne pas s'enfoncer dans la boue!).

Au cours de l'été 1955, Gontard découvre le puits Marry dont G. Marry descend le puits d'entrée de 90 m.

1956

le 27 juin 1956. L'arrêté municipal du 15 novembre 1953 est annulé au tribunal administratif de Grenoble sur la demande de Prunier du SC Lyon.

Expédition préliminaire du 15 juillet au 23 juillet, 16 spéléos (3 de Saint Étienne Charles Rouchouse, Antoine Schott, Arthur Ichkanian dit Kiki, Thevenot de Vichy, Benoist et Barrier de Paris, Michel Eyraud de Montpellier, Jacques Gimel, Claude Arnaud, Louis Potié, Soulas, Juge, Lavigne, Ruiz de Arcaute, + un autre Espagnol, Danilo Mazza.). durée 208 h, équipement de 2 camps : salle des Treize (-500), salle des Toxasters (à la cote -760), portage de 218 sacs.

Expédition principale à 12, du 3 août au 19 août 1956. durée 380 h, -1122 m. (La chronologie est douteuse et à vérifier).

3 août 1956. Les 6 premiers de l'équipe de pointe (Bellier, Jambert, Schneider, M. Woerlle, Garby, Noirclerc) descendent au 1er bivouac.

4 août 1956. Portage des sacs.

5 août 1956. La deuxième moitié de l'équipe de pointe (Berger, Sillanoli, Cadoux, Marry, Potié, Laffont) descend et retrouve les premiers à -500 vers 22 h.

6 août 1956, portage et film.

7 août 1956 descente au 2e camp (123 sacs). Jambert, malade, y restera plusieurs jours.

8 août 1956. Bellier, Cadoux, Sillanoli partent devant pour équiper les puits, les autres suivent en filmant les cascades . Bivouac à la salle de Joly (-940).

9 août 1956. Portage et film.

10 août 1956. Portage et film.

11 août 1956. Garby, Potié, Schneider, Woerllé partent devant, équiper la Vire Tu Oses et l'Ouragan que Schneider descend en premier. Garby reste en relai au sommet du puits. Les autres dévalent la grande galerie qui suit, admirent l'arrivée majestueuse de l'affluent - 1000 et sont stoppés par un plan d'eau profond (-1100). Ils remontent à (?) pour chercher un canot.

G Garby, A Sillanoli et Schneider repartent, passent le plan d'eau avec un canot et atteignent le siphon de -1122 m à minuit. Les autres arrivent 7 heures plus tard en faisant des prises de vues pour le film, et vont voir le siphon...

12 août 1956... et remontent au camp de la salle de Joly (camp 3).

13 août 1956. Pendant que les autres partent vers le camp 2 (Toxasters) et rencontrent l'équipe menée par Petzl au puits Gaché, Garby et Sillanoli restent au camp 3 en renfort (-940), en prévision du passage de l'équipe internationale.

14 août 1956. Les 9 retrouvent Jambert guéri, au camp 2...

15 août 1956 ...et continuent à remonter mais la crue bloque l'équipe remontante.

16 août 1956. Portage vers le haut (?)

17 août 1956. Portage vers le haut.(?)

18 août 1956. Premières sorties du gouffre.

19 août 1956. Sortie des derniers.

Pendant ce temps, le 8 août 1956 Michel Eyraud découvre à - 30 dans le puits Marry une fissure qui livre la suite du gouffre et le lendemain, le ...

9 août 1956 Renaud, Michel Eyraud, Sami Karkabi et deux Polonais (en relais dans les puits) débouchent à -240 dans la galerie Petzl. Le Puits Marry devient la 2e entrée du réseau.

Expédition des Etrangers du 12 au 19 août 1956 : 18 étrangers invités dont 7 sont allés au camp 3 ou à -1122 : S. Karkabi, Chodorovsky, Kowalski, Heyraud, W. Maucci, J. Urribary, G. Pasqui, Bob Powell, Pasquini guidés par F. Petzl et J. Lavigne

12 août 1956. L'équipe des étrangers part à 6 h et descend à -500 où elle arrive en fin d'après midi.

13 août 1956. Ils descendent au camp 3 qu'ils atteignent à 24 h et y trouvent Aldo Sillanoli et Garby qui les attendent.

14 août 1956. Ils partent vers 14 h (il ne reste plus que 5 (4 ?) étrangers car 3 ont préféré s'arrêter à -940) et atteignent le siphon dans la nuit.

15 août 1956. Ils sont bloqués par la crue au cours de la remontée, à 1 h du matin, en bas du puits de l'Ouragan. Prévenus par téléphone, Garby et Aldo descendent en pleine crue leur porter des duvets qu'ils font filer à 6 h dans la cascade de l'Ouragan et ils modifient l'amarrage de l'échelle pour l'éloigner de l'eau.

Les étrangers attendent la décrue pendant 9 h, puis remontent au camp 3 (-940).

16 août 1956. Garby et Aldo attendent à la salle de Joly l'équipe des étrangers. Ils sont renforcés par Renaud et deux Italiens. Récupération

17 août 1956. Arrivée au camp 1, tard dans l'après midi.

18 août 1956. Départ à 11 h de -500 et sortie pour les étrangers vers 23 h.

1957

Expédition légère d'une semaine au Berger (A Sillanoli, G Garby, Moirand, et un couple d'Anglais) pour faire des escalades dans la galerie Petzl. Mais une crue fait échouer la sortie.

1960

Gouffre de la Fromagère. Le SGCAF avec Laffont, Drevet, Lavigne et François Thierry commence les dynamitages de la chatière à courant d'air de - 32.

1962

Expédition de Frank Salt. Le 24 août, Ken Pearce se met dans l'eau dans le siphon terminal pour examiner les chances de franchissement.

1963

août 1963. Pendant l'expédition YMCA britannique, dirigée par R. Wright, Ken Pearce plonge le siphon terminal, le franchit (70 m) et s'arrête sur un deu-xième siphon.

1964

août 1964. Le Pegasus Caving Club de Nottingham dirigé par Peter Watkinson découvre une salle située en pont au dessus de la salle du Saint Mathieu : le Pegasus Bridge.

1965

Du 27 juillet 1965 au 11 août 1965, expédition française au gouffre Berger (48 par-ticipants).

28 juillet 1965. Pierre Garcin, A. Guérin et J. P. Pottet (après équipement par Jacqueline Bocquet et Daniel Roussin) explorent 400 m dans la galerie de la Boue (1er siphon, galerie supérieure et 2e siphon). durée 17 h

29 juillet 1965. J. L. Barbier, G. Bertezène, D. Giauque, M. Lamberton lèvent la topo et font un peu de première entre les siphons. durée 19 h.

1966

Le 2 juillet 1966, chute de Jacqueline Bocquet du SGCAF au puits Garby (20 m de chute), fracture de la colonne vertébrale, sauvetage les 2 et 3 juillet (elle conservera une difficulté à se déplacer).

Du 1er au 20 août 1966, expédition française, continuation du Pegasus Bridge.

8 août 1966. Tentative pour remonter la cascade de l'affluent -1000.

1967

Du 7 août au 21 août 1967, expédition britannique. Le 18 août, Ken Pearce de la British Speleological Association, aidé par l'équipe de Watkinson de la Pegasus Caving Club (ols ont refusé l'aide du SGCAF), plonge le 2e siphon (20 m, -4, cote -1133) et s'arrête sur un ressaut délicat (35 mn derrière -1122).

En septembre 1967, le FLT (Fontaine La Tronche) remonte dans la galerie de la Boue le puits en diaclase du réseau des Puits Remontants, explore dans la galerie Petzl, 230 m de galeries au début du réseau Cataploc (cascade de 5 m, 3 m).

Octobre 1967. expédition SCS (spéléo club de la Seine)-La Tronche.

Escalade de la cascade de l'affluent -1000 par Alain Marbach, Jean Claude Dobrilla et André Meozzi (130 m, arrêt sur siphon amont à la cote -1049 m).

Gouffre de la Fromagère. Sous l'impulsion de Jean Lavigne, une collaboration entre le Centre de Spéléologie des Gorges de l'Ardèche, le Spéléo club de Cannes et l'Association Nationale des Guides et Moniteurs de Spéléologie a pour objectif de reprendre l'exploration de ce gouffre.

10-11-12 septembre 1967. La Fromagère. Claudet Lamoureux, avec l'aide de Monique Lamoureux, dynamite l'étroiture de -32 sur 15 m de longueur et passe... En fait, il y aurait eu 8 jours de désobstruction (d'après J. Lavigne).

14 septembre 1967. La Fromagère. Reconnaissance jusqu'à -70 m jusqu'à un P 20.

23 septembre 1967. La Fromagère. Deux équipes (dont Trébuchon, et G. Michel...) descendent jusqu'à - 114 m, arrêt sur une "large marmite".

22 octobre 1967. La Fromagère. Les spéléos d'Ardèche, de Cannes et J. Lavigne atteignent à -165 m le grand puits, qu'ils descendent sur 60 m. durée 20 h.

1968

Expédition du SCS du 1er juillet au 25 août. Participants : Alain et Georges Marbach, Jean Michel Artola, Bertrand Léger, Roger Betschen, A. Goléa, Gilles Linger, A. Roux-Probel, J. Durieux, Jean Claude Dobrilla, Pierre Rousset, G. Thiriez, Jérôme Dubois, Guy Prouin, André Meozzi... (?)

Equipement du gouffre en 4 descentes (-250 m, -600, -705, -1000).

8 juillet 1968, portage des bouteilles de -640 m à -1030

Première grande descente: le 12 juillet 1968, descente de 6 spéléos (A. et G. Marbach, J. M. Artola, J. Dubois, B. Léger +...?) jusqu'au 20 juillet. durée 200 h.

12 juillet 1968. A. Marbach et J. M. Artola, après une escalade au coude de la Vire Tu Oses, découvrent le réseau de l'Ouragan et débouchent sur la rivière -1000. Ils sont arrêtés, à l'amont d'une grande galerie (galerie Ded), par une cascade de 6 m et en aval par une cascade de 10 m.

14 et 16 juillet 1968. Remontée du réseau supérieur vers -1100, dével. 250 m.

15 et 17 juillet 1968. A. et G. Marbach remontent sur 82 m, au dessus des griffons situés en amont de l'affluent -1000.

16 juillet 1968. B. Léger plonge le 1er siphon sur 60 m mais, gêné par le fil du téléphone, ne le sort pas.

25 juillet 1968. Partant de la surface, A. Marbach et R. Betschen escaladent dans le réseau des Puits Remontants de la galerie de la Boue, la cheminée de 25 m et commencent le P 31.

Deuxième grande descente: du 26 juillet au 30 juillet, deux équipes de 4 et 5. durée 90 h (Jérôme Dubois, Gilles Linger, Bertrand Léger, Alain Goléa et Alain Roux-Probel qui constituent l'équipe du siphon. Jean Marc Artola, Roger Bettschen, Alain et Jo Marbach qui forment l'équipe de l'Ouragan.

28 juillet 1968. B. Léger et J. Dubois passent les deux siphons du fond , descendent le ressaut Pearce, explorent 600 m de galeries et lèvent 413 m de topo. durée 10 h derrière siphon, nouvelle cote de profondeur -1141 m.

28 juillet 1968. Au réseau de l'Ouragan, l'autre équipe descend la cascade de 10 m, explore l'aval jusqu'à un siphon, trouve par un réseau fossile (galerie Transverse) un accès à une nouvelle rivière (la rivière Ecumante) qu'elle descend vers l'aval jusqu'à un siphon et remonte vers l'amont jusqu'à un puits au bout de 150 m. La première dépasse 1000 m.

Début août 1968. L'expédition belge commence. Elle va chevaucher sur 3 semaines celle du SCS ( qui a pris du retard et qui remonte son matériel).

4 août 1968. Bertrand Léger fait une chute au puits du Cairn (la corde non homologuée a cassé, pas trop de mal) et Georges Marbach au puits Aldo (la corde était en double non fixée en haut, un brin trop court, fracture du bassin), 24 h de sauvetage.

10 août 1968. Affluent du puits Gaché.

18 août 1968. Accident d'Yves Peters des Routiers spéléos Belges à 3 h du matin. La corde s'est détachée alors qu'il descendait du réseau supérieur (réseau Yves). Sauvetage de 80 h pendant une forte crue (les frères Bertrand et beaucoup d'autres).

Fromagère. Vers la fin août, Roland Oddes descend le Grand Puits, baptisé puits Bourgin, jusqu'au palier à -100.

Le 6 septembre 1968, à la fromagère, le débit repousse les équipes descendues dans le gouffre.

1969

Expédition SCS du 1er juillet au 15 août 1969

9 juillet 1969 . La cheminée située en aval et en rive droite du lac Cadoux est remontée par A. Marbach et A. Roux-Probel (40 m). Un méandre étroit lui succède parcouru par un faible courant d'air (100 m au total).

13 juillet 1969. Dans le réseau des Puits Remontants de la galerie de la Boue, A. Marbach et X. sortent le P 31 et explorent 200 m de boyaux.

juillet 1969. Dans le réseau Cataploc de la galerie Petzl, ....?.. remontent le P20 sur 15 m (dével. 450 m).

Le réseau Yves est poursuivi. Une remontée de 15 m à l'aval débouche sur un P 60 qui redescend dans la salle au dessus du vestiaire (dével. 500 m).

1er août 1969. Remontée de l'affluent et découverte du Niagara.

Du 10 au 12 août, la cascade amont de 6 m du réseau de l'Ouragan est franchie ainsi que les suivantes jusqu'à un lac siphonnant à la cote -842 m. La topo est levée, 1790 m pour 2700 m de développement total (topo de la rivière Ecumante par A. Marbach).

GOUFFRE DE LA FROMAGERE

14 juillet 1969 (Gérard Journet, André Peyran, Gilbert Platier, Claude Lamoureux et Jean Lavigne). Dynamitage et amélioration du boyau

19 -20 juillet 1969. (club de La Voulte). Equipement du gouffre jusqu'à -140 m.

2-3 août 1969. Tentative dans le puits Bourgin. Jean Louis Bayle descend jusqu'à la Niche, bientôt rejoint par Claude Lamoureux. mais une mauvaise communication et l'eau les obligent à remonter. L'onde de crue d'un orage signalé à la surface met 30 mn pour arriver au puits Bourgin. durée de 10 à 20 h

3 septembre 1969. Tentative de descente par G. Journet et Michel Rosa (dit Badingue) qui échoue. durée 9 h

6 septembre 1969. C'est Gilbert Platier du club de la Voulte qui atteint le bas du puits Bourgin aux échelles (185 m). Il descend vers l'aval un méandre déchiqueté jusqu'à un ressaut.

4-5 octobre 1969. Gilbert Platier et Roland Oddes (Aubenas) descendent au fond du puits, équipent le ressaut de 3 m et atteignent le siphon de -380. Michel Rosa les rejoint en bas du puits. durée 11 h.

18 octobre 1969 Claude Lamoureux et deux autres ont réussi une escalade de 7 m à -110 et ont exploré un méandre de 100 m avec deux puits tous deux terminés par des siphons. Les puits sont très concrétionnés.

1970

GOUFFRE DE LA FROMAGERE

5-6 septembre 1970. Descente d'un treuil pour le puits Bourgin.

19 septembre 1970. Platier et Rosa descendent fouiller le fond. Après le ressaut de 4 m, ils prennent un réseau supérieur qui leur fait trouver un ruisseau qu'ils remontent sur 150 m jusqu'à une voute mouillante. A l'amont du puits Bourgin, Platier passe l'étroiture à plat ventre dans l'eau, mais il ne trouve qu'un puits qu'il remonte sur 10 m pendant qu'une autre équipe (Journet, R. Oddes et Henri Rossetti (Riquet) du Groupe Spéléo Montagne) lèvent la topo jusqu'au siphon.

20 septembre 1970 Platier fait des pendules dans le puits Bourgin pour essayer de trouver une suite.

26 septembre 1970 Jean Louis Blanchard et Henri Rossetti (tous deux du G S M) lèvent la topo de l'amont exploré par Platier et Rosa durée 10 h.

27 septembre 1970. Fouille du puits Bourgin, sans résultats.

17 octobre 1970. Jean Pierre Péron, Branais et Platier lèvent la topo de -110 au puits Bourgin. durée 8 h.

18 octobre 1970 Platier et François Branais lèvent la topo de l'affluent de -110 (ils sentent le courant d'air mais n'arrivent pas à le suivre).

1971

Descente du S1 (futur scialet des Rhododendrons), dans la cuvette de la Sure par le FLT.

GOUFFRE DE LA FROMAGERE

2-3 octobre 1971. Patrick Dupille du SGCAF plonge sans résultats le siphon terminal de -380 (il était accompagné de M. Rosa, J.L. Bayle et Baudouin Lismonde du SGCAF). La visibilité est très mauvaise et Dupille ne trouve pas de sortie après les deux petites salles du début.

9-10 octobre 1971 Rossetti, Michel Grandenne du GSM et Platier descendent faire un puits parallèle à -300

1972

Expédition Interclub: Foyer des Jeunes de Seyssins, Groupe Spéléo Montagne, Spéléo Groupe de Sassenage et Spéléo Club de Vizille.

Vers le 10 août, dans le réseau des Puits Remontants à la galerie de la Boue, remontée du P 19 , participants ...?

1973

Expédition Interclub Grenoblois.

9 juin 1973, H. Baraggia, A Disdier et Marc Rossetti remontent le P5 du réseau Matra. durée 8 h.

10 juin 1973, P Champalle, Jean Pierre Pouchot le continuent sur 8 m.

10 juin 1973, Gilbert Bohec, Patrick Deroide, T. Gandelin remontent un ressaut de 8 m et un R4 dans le réseau de l'Interclub.

11 juin 1973 . Henri Rossetti monte le puits suivant (10 m ) du réseau de l'Interclub. durée 9 h.

17 juin 1973. G. Bohec, A. Masson, P. Mure-Ravaut commencent le réseau Biboc : P10 au mât, méandre de 30 m, durée 10 h.

17 juin 1973. H. Burlet et Paul Petzl montent sur 10 m le P 24 du réseau des Puits Remontants.

les 30 juin et 7 juillet 1973. M. Grandene et H. Rossetti finissent de remonter le P24.

30 juin 1973. G. Bohec et H. Burlet parcourent 50 m de méandres étroits dans le réseau Biboc.

30 juin 1973. E. Ambrosioni, Jean Luc Bontempi, A. Disdier et Y. Perret continuent le réseau Matra.

1974

Du 1er juin au 6 juillet 1974, exploration par l'interclub ASF (Association spéléos Fontaine), GSM, FJS, SCV (spéléo club de Vizille).

Remontée des puits du Trou Souffleur situé à l'aplomb du P 125 (P22, P4, P8, P12, arrêt sur P30 arrosé) et remontée de l'affluent du réseau amont (P8, P10, méandre de 30 m).

21-22 septembre 1974. E. Argentier, Y Perret, M et H Rossetti, B Quint, Y Kleitz, J P Delgrosse, J Denis et Serge Caillault font la topo du Puits Marry et descendent une série de puits parallèles à - 80 (ASF-GSM).

1975

19 septembre 1975, découverte du puits de la Quille (futur gouffre des Elfes) par J M Perales, C Turi et J L Bontempi.

Septembre 1975. Accident mortel pour Eric Meunier et Alain Maréchal du club de Sanary-Six Fours alors qu'ils essayaient de remonter le puits Gaché en crue (chute du premier sur le second ?). Sauvetage important qui dure près de 3 semaines.

12 octobre 1975, au gouffre des Elfes, décoincement du bloc obstruant le passage, étroitures (M Guet, J L Bontempi et G Bohec).

1976

12-18 juin et 17 octobre 1976. Dynamitage des étroitures au gouffre des Elfes par A Marbach et G Bohec.

25-26 septembre 1976. Jean Louis Rocourt, A Marbach, Olivier Kergomar et Guy Sévenier font 150 m dans la rivière -1000 et arrivent au confluent avec la rivière Ecumante, durée 24 h.

23-24 octobre 1976. Lucien Chabert, A Marbach, Guy Masson et J L Rocourt font 250 m dans la galerie du Sable et s'arrêtent sur ressaut remontant de 4 m (topo), durée 25 h.

29 octobre 1976. Au gouffre des Elfes, A. Marbach passe et s'arrête en haut d'un P 12.

27-28 novembre 1976. Au gouffre des Elfes, A Marbach et G Bohec descendent les puits et jonctionnent avec le Berger au bout de la galerie Petzl, durée 16 h. Le gouffre des Elfes devient la 3e entrée du réseau.

18-19 décembre 1976. Topo des Elfes jusqu'à l'arrivée du puits Marry dans la galerie Petzl (650 m) par Yannick Taleux et G Bohec, durée 14 h

1977

15-16 janvier 1977. J L Rocourt, G Masson, F Vergiez et A Marbach font 130 m sous la galerie Transverse du réseau de l'Ouragan et commencent à remonter dans la salle des Trois Cascades, durée 28 h

4 expédition au réseau Biboc, participants: Armelle et Gilbert Bohec, J L Bontempi, Eric Boyer, Dominique et René Parein.

18 juin 1977, dans le réseau Biboc, escalade de 8 m et galerie de 600 m.

18 juin 1977. Réseau de l'Ouragan. Lucien Chabert et Philippe Ackerman finissent la galerie du Sable et retrouvent la rivière Ecumante (topo).

26 juin 1977, topographie sur 400 m du réseau Biboc par J L Bontempi et E Boyer. Accident mortel de Jean Luc Bontempi, victime d'une hydrocution alors qu'il passait à la nage un lac formé par la crue dans la galerie de la Boue. (24 h de sauvetage).

2 juillet 1977. Réseau Biboc, topo et escalade de 14 m, arrêt sur un gour profond

16 octobre 1977. Réseau Biboc, 300 m de galeries explorées derrière le gour.

11 novembre 1977. Réseau de l'Ouragan. Lucien Chabert et Jean Pierre Pouchot descendent l'aval de la rivière Ecumante et jonctionnent avec la salle des Trois Cascades (topo). Ils remontent l'amont jusqu'au siphon de -870 et trouvent un passage supérieur.

1978

21 janvier 1978. Réseau de l'Ouragan. A. et J Marbach poursuivent l'amont fossile de la rivière Ecumante, retrouvent l'actif et s'arrêtent sur cascade de 15 m à la cote -841 (topo).

1er octobre 1978. Patrick Penez, Frédéric Poggia, Frédéric Vergier passent le S3 au fond du gouffre mais butent sur un S5 ( à la cote -1141) qu'ils plongent sur 7 m (nouvelle cote -1148).

1979

Gouffre de la Fromagère. Le 6 octobre 1979, Bernard Faure et Eric Boyer descendent au fond et sur les indications d'un précédent visiteur (Darboun ?), trouvent le boyau où s'enfile le courant d'air. Arrêt sur étroiture. durée 9 h.

10 octobre 1979. Gouffre de la Fromagère. B. Faure et René Parein ouvrent le passage au marteau et s'arrêtent sur un P 12 à la sortie du boyau. durée 7 h 30.

13 et 14 octobre 1979. Gouffre de la Fromagère. B. Faure, E. Boyer, Pascale Lavigne et Philippe Morverand descendent. Philippe s'arrête à - 380 et remonte. Les autres font 1200 m de première et atteignent la cote -550 m, arrêt sur cascade après la future salle du Bivouac durée 20 h. Une deuxième équipe qui devait descendre le dimanche est arrêtée par la crue, le débit atteignant 10 l/s au P 19.

20-21 octobre 1979. Gouffre de la Fromagère. B. Faure, Jacques Vey et Jean Louis Rocourt descendent. Jean Louis fait demi tour à - 400, Jacques s'arrête à la Grande Salle, Bernard fait une pointe jusqu'au P 31 où le rejoignent les membres de la deuxième équipe Gilles Kirkor et Frédéric Leclerc. Pendant ce temps, Baudouin Lismonde, un Marseillais et J. Vey lèvent la topo des nouveaux réseaux. durée 20 h.

27-28 octobre 1979. Gouffre de la Fromagère. E. Boyer et P. Lavigne équipent par une longue traversée le P 31. Au delà, ils dévalent une belle galerie, shuntent un siphon et s'arrêtent au dessus d'un P 10. durée 24 h.

1-2 novembre 1979. Gouffre de la Fromagère. B. Faure et R. Parein butent sur un plan d'eau profonde. Ils équipent 40 m de mains courantes.. durée 20 h.

1er novembre 1979. Fromagère. Une équipe sherpa composée d'Emmanuel Fouard, G. Kirkor et J. Vey descend du matériel de bivouac à la Grande Salle.

2-3-4 novembre 1979. Fromagère. Guy Masson, B. Lismonde et Jacques Chabanne descendent bivouaquer, lèvent la topo jusqu'au terminus, franchissent le plan d'eau et font 500 m de première dans de belles galeries, les Toboggans. Ils sont stoppés par un P 28 arrosé vers - 800. Bivouac en remontant . durée 52 h.

17-18 novembre 1979. Fromagère. B. Faure, E. Boyer et Véronique Domergue descendent le P 28, les ressauts suivants et atteignent le siphon terminal -902 m. Ils bivouaquent en remontant. durée 32 h.

18-19-20 novembre 1979. Fromagère. B. Lismonde, J. Vey, G. Masson et P. Lavigne descendent au fond. Les deux derniers reconnaissent le siphon en bateau, pendant que les deux premiers lèvent la topo jusqu'au P 28. durée 43 h.

24-25 novembre 1979. Fromagère. E. Boyer et R. Parein finissent la topo du fond et font des escalades au dessus du siphon. Ils bivouaquent en remontant. durée 31 h.

8-9 décembre 1979. Fromagère. J. Chabanne qui devait descendre avec B. Faure se retrouve seul et descend au bivouac.

8-9-10 décembre 1979. Fromagère. La deuxième équipe dont le programme est de prendre des photos du gouffre, hésite longuement à partir, à cause du mauvais temps qui s'annonce. Finalememt, à cause de J. Chabanne qui doit les attendre, elle part, composée de J. Vey, D. Lepage et B. Lismonde. A la descente elle croise J. Chabanne qui remonte. Le lendemain, ils descendent à - 820 et s'arrêtent au puits arrosé car les flashes ne marchent plus. Décalé de 15 h par rapport à la 2e équipe, B. Faure descend directement au fond, termine l'escalade au dessus du siphon et rejoint les autres qui bivouaquent à la remontée. Remontée le lendemain, alors que le gouffre se met en crue (un jour en avance sur la météo). Daniel et Jacques lèvent la topo du méandre au début des nouveaux réseaux. Baudouin et Bernard montent devant dans le P 200, les autres suivent. Le débit dépasse 10 l/s dans le puits qui est balayé par un vent de tornade. Arrivés au sommet du P 200, les deux premiers continuent, sortent vers 20 h (durée 49 et 30 h) et rentrent à Grenoble. Pour Daniel Lepage et Jacques Vey, on ne peut que faire des conjectures car on les retrouvera morts à - 80 dans le P 17. Ils ont fini de remonter le P 200, ont franchi le puits le plus arrosé du trou. Mais Daniel a eu des ennuis d'éclairage électrique, ce qui dans un trou arrosé est très handicapant. Ils ont perdu du temps à réparer, et vers 23 h, ils se sont peut être fait surprendre par une violente crue due à une grosse averse sur Engins (témoignage d'un gendarme de Sassenage). Ils étaient tous les deux dans le puits de 17 m, séparés par un fractionnement. La crue a dû les bloquer et ils sont morts de froid sur la corde. Le lendemain matin, une équipe composée de E. Boyer et P. Lavigne est montée au trou. Ne les trouvant pas dans la cabane d'entrée, ils sont descendus et les ont trouvés à - 80. A cause des conditions météo, la sortie des corps n'a pu avoir lieu que le samedi suivant 15 décembre.

1980

9 février 1980. Fromagère. B. Faure, G. Kirkor et F. Leclerc font la topo du boyau d'accès au nouveau réseau et celle de l'amont de l'affluent de -400. En même temps, une rapide désobstruction leur permet de retrouver l'actif de la Fromagère perdu au siphon de -380, arrêt sur P 7 dans l'aval. durée 10 h.

26 juillet 1980, Bernard Faure et Eric Boyer désobstruent le laminoir du S1 (futur Rhododendrons) dans la cuvette de la Sure. Ils avancent de 2 m (-61), durée 3 h 30.

7 septembre 1980, B Faure continue la désobstruction au S1, durée 1 h 30.

En septembre 1980. Fromagère. B. Faure et G. Kirkor font 300 m de première dans l'actif trouvé en février, arrêt à - 426 sur siphon.

Plus tard, B. Lismonde et Jean Jacques Delannoy lèvent la topo de cet actif de la Fromagère qui doit retomber dans le réseau à -620 m.

21 octobre 1980, B Faure et Thierry Ferrand progressent de 10 m dans le S1.

26 octobre 1980, T Ferrand et Pascale Lavigne franchissent le méandre du S1 (Rhododendrons) et s'arrêtent sur un P4, durée 5 h.

1er novembre 1980. Au Rhododendrons, P Lavigne, T Ferrand, B Faure descendent - 188, durée 10 h.

8 novembre 1980. Au Rhododendrons, T Ferrand et B Faure découvrent la galerie et l'amont de la galerie de la Boue, arrêt sur siphon amont et aval, durée 14 h.

11 novembre 1980. Au Rhododendrons, P Lavigne et T Ferrand lèvent la topo de -65 -233, durée 17 h

15 novembre 1980, T Ferrand et B Faure lèvent la topo de la galerie du bas des Rhododendrons, durée 15 h.

1981

31 janvier 1981, Fred Vergier tente par le Berger de faire la jonction avec les Rhododendrons : 180m.

15 février 1981, Frédo Poggia réussit la jonction (longueur ... ). La profondeur du Berger passe à 1198 m et son développement à 20400 m. Le scialet des Rhododendrons devient la 4e entrée du réseau.

1982

Les 10 et 11 juillet 1982, dans les siphons terminaux, Patrick Penez plonge le S5 sur 50 m de profondeur (longueur 170 m) et atteint la cote 1191 (depuis l'entrée et 1248 m depuis les Rhododendrons). Temps passé derrière les siphons 3 h 30 et plongée de 35 mn dans le siphon 5. durée pour le plongeur 18 h 30, durée de l'expédition 42 h.

1987

Août 1987, accident d'Alex Pitcher (du Northwest Pothole Club) qui se tue en tombant au bas du P8 du réseau qu'il vient de découvrir (au dessus, et juste avant le Boudoir). Les recherches durent un mois, mais il ne sera retrouvé qu'un an après.

1988

11 juin 1988, J L Rocourt retrouve le corps d'Alex.

22 juin 1988. Au cours d'un stage d'initiateur (participants...?), exploration et topo du réseau Alex Pitcher et jonction à voix avec le puits Aldo.

26 juin 1988, descente des deux derniers puits juste en amont du puits Aldo.

23 août 1988. B Faure dynamite et descend le puits d'entrée (25 m) du petit gouffre à coté du Berger (futur gouffre du Cairn) .

Septembre 1988 (?) F Poggia plonge sur quelques mètres le siphon amont de la rivière -1000 (arrêt sur étroitures).

1989

11 février 1989, B Faure fait 2 dynamitages dans le futur gouffre du Cairn.

15 février 1989 B Faure progresse jusqu'à -60 dans le gouffre du Cairn.

16 février 1989 B Faure et B Chaumeton du SC Paris débouchent à l'amont du méandre du Cairn au gouffre Berger. Le gouffre du Cairn est la 5e entrée du réseau.

1990

13 octobre 1990. Frédo Poggia profite de l'équipement du CDS Rhône pour plonger en amont de la galerie Ded (2 précédentes tentatives ayant échoué sur crue et incident technique). Il attaque cette fois par le lac siphonnant en amont de la sortie de l'affluent - 1000. Il franchit un siphon de 200 m (-12) dans deux diaclases parallèles reliées par une baïonnette, explore une galerie de 10 m en impasse, et sort dans la Fromagère. La dénivellation entre les deux entrées est 80 m. La cote est -842 m par le Berger et -902 m par la Fromagère. Si on prend comme référence le Berger, la cote de la Fromagère devrait être de - 922 m, soit 20 m d'écart. La nouvelle cote du réseau est donc 1271 (en prenant le Berger comme référence) et le développement dépasse 25 km.

1996

6 juillet 1996 (samedi). Une équipe mixte d'Anglais et de Hongrois descend au gouffre Berger pour déséquiper le gouffre à partir du fond. Ils sont formés de deux équipes de trois. À la descente, ils croisent une autre équipe de britanniques qui ont dû attendre 12 heures de décrue le vendredi pour pouvoir remonter. Les deux équipes bivouaquent à -500 le samedi soir et descendent au fond le dimanche. La première équipe de Hongrois (Istvan Torda 23 ans, Nemeth Zsolt 27 ans et Miklos Nierges 28 ans) vont au siphon terminal, la deuxième équipe (Nicole Dollimore 30 ans, William Stead 36 ans et Karoly Tompa 24 ans) s'arrête au puits de l'Ouragan au sommet duquel Nicole Dollimore reste pendant que ses deux compagnons descendent le puits. Ils remontent bientôt et entreprennent la remontée. Arrivé dans le grand Canyon, l'eau a monté. L'anglais passe le topographe et le ressaut qui lui succède mais Nicole qui le suit subit dans le petit ressaut une brusque montée de l'eau, n'arrive pas à se dégager et reste pendue sur sa longe dans la cascade où elle meurt margré les tentatives du Hongrois juste derrière elle. (elle n'a ni pontonnière, ni néoprène). Les autres attendent pendant trois jours, l'un au dessus de Nicole, l'autre au sommet de la cascade du topographe. La première équipe pendant ce temps a été surprise par la crue dans la cascade de 27 m. Les deux premiers arrivent à la remonter mais le troisième Istvan meurt au gfractionnement en plein dans la crue. Les deux du haut reste dans les embruns pendant deux jours au sommet de la cascade, puis le niveau ayant un peu baissé décident de redescendre se mettre à l'abri au dessous de la cascade. Ils lancent une nouvelle corde, passent à coté de leur camarade mort puis descendent en bas où les sauveteurs les retrouveront peu après, le mercredi soir. Ils sont remontés le vendredi pour les deux premiers et le dimanche pour les deux derniers. Le sauvetage s'est terminé mardi, une semaine après le début de l'alerte. La crue qui s'est abattue sur le Vercors nord est la plus forte de l'année 96. À la Goule Noire, le débit a dépassé 30 m3/s. Aux Cuves de Sasssenage, la grille d'entrée a été emportée par les eaux ! Au maximum de la crue, le débit à la cascade de 27 m a dû dépasser 4 m3/s.

 

LISTE DES EXPLORATEURS DU RÉSEAU

 

 

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Les articles sont rangés par ordre chronologique. Nous n'avons gardé que ceux qui apportent quelque chose dans la connaissance du gouffre.

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Cadoux J., Lavigne J., Matieu G. Potié L. (1993) Opération -1000. Reédition Jeanne Laffitte, Marseille (avec une nouvelle introduction de L. Potié).

1996

7 juillet 1996. L'accident de l'équipe Anglo-Hongroise.

Une équipe d'Anglais et de Hongrois visitaient le gouffre Berger début juillet. Le 6 juillet, la météo était franchement mauvaise sur le Dauphiné. Néanmoins les spéléos, qui l'avaient pourtant consultée, descendirent dans le gouffre le 6 juillet en début d'après midi. Ils s'arrêtèrent à leur camp de -500 pour y dormir. Il y avait 4 Hongrois et deux Anglais William Stead et Nicole Dollimore. Le lendemain 7 juillet ils allèrent vers le fond. Une première équipe fut arrêtée par l'eau issue de l'affluent - 1000 qui était en forte crue. Les connaisseurs du gouffre savent que cet affluent est en crue avant le torrent du Berger. L'autre équipe s'est arrêtée au puits de l'Ouragan que l'Anglaise n'a pas descendu. La remontée a commencé. Au fur et à mesure qu'ils remontaient le réseau se mettait progressivement en crue. La première équipe (2 Anglais et un Hongrois) franchit le grand Canyon, et arriva à la cascade des Topographes. Le niveau était déjà bien haut. L'Anglais monta le puits et le ressaut de 2 mètres qui lui succède. L'Anglaise se trouva en difficulté dans ce ressaut. Elle était longée sur la main courante mais sortir le ressaut demandait une grande force ou l'usage des bloqueurs. L'eau se mit à monter plus vite (vague de crue ?). Ses compagnons ne purent bientôt rien faire pour elle. Elle était longée sur la corde entre deux spits et pratiquement sous la cascade. Elle est morte sur place le dimanche 7 vers 21 h. Son corps plié en deux, la tête en bas au niveau de ses pieds nus, ses bottes ayant été arrachés par l'eau. L'Anglais resta jusqu'au mardi entre la cascade Claudine et la morte. Le Hongrois fut cloué au sommet de la cascade des topographes.

Au dessous, l'équipe des trois Hongrois déséquipait le trou. Le niveau de l'eau montait. Ils réussirent à franchir la cascade de 27 mètres mais, au sommet, ils comprirent qu'ils ne pourraient jamais passer le ressaut du Singe très arrosé qui lui fait suite. Ils décidèrent de redescendre au bas de la cascade de 27 mètres. Le premier arriva au niveau du fractionnement très arrosé 15 m sous la margelle et ne put pas s'en sortir car le niveau de l'eau avait terriblement augmenté. Il est mort lui aussi sur sa longe. Les autres sont restés au sommet.

La crue resta égale pendant la nuit mais le lendemain lundi 8 juillet, à partir de midi, le niveau subit une formidable augmentation. Ce n'était plus une crue estivale annuelle. C'était une crue peut-être centennale. Au niveau des spéléos, un débit de 4 ou 5 m3/s d'eau furieuse remplissait les galeries de son vacarme et de ses embruns glacés. Aux Coufinades, un siphon s'amorça. La mousse de crue fut retrouvée au plafond des galeries. Le Vagin était sous l'eau. Aux Cuves de Sassenage la grille d'entrée des touristes était emportée par la crue! La salle Eymas en dessous de la cascade des Topographes était transformée en un lac de 50 m de long. Le mercredi, la crue se calma, les rescapés fortement éprouvés, surtout celui qui dut rester sur une pédale d'artif, purent se réfugier pour les uns dans le Grand Canyon, pour les autres en bas de la cascade de 27 mètres.

Les secours ne purent les rejoindre que le mercredi 10 dans la soirée.

Le sauvetage dirigé par Albert Oyhançabal fut sans doute le plus important des secours en France. Deux cadavres, 4 blessés. Le dernier cadavre sortit du trou le mardi 16 juillet. Parmi les sauveteurs, Hubert Desplanques se retrouva avec un annulaire cassé et Olivier Sausse avec une entorse sévère de la cheville.


Puits de l'Ouragan

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A suivre... plusieurs kilomètres de première en 1997, paru dans le numéro 29 de la revue Spéléo.